Une permanence nationale aux Foulards Blancs.

J’ai eu le plaisir de découvrir Lourdes cet été, la ville sur les pas de Sainte Bernadette, le sanctuaire et les malades avec la Sainte Vierge. Quelle aventure humaine inespérée!

Chacun y vient comme il est : avec son histoire, son sourire et l’envie de rencontrer les pèlerins pour cheminer à leur côté. La vie de communauté avec les Foulards Blancs est une grâce donnée en plus.

Quelle joie d’y rencontrer des anciens emplis de souvenirs et avides de les partager, des nouveaux de tous horizons scouts bientôt unis par le service, la prière et la vie de camp, et d’être choyé par notre cheffe de permanence.

Avec deux amis, nous avons relevé le défi de nous retrouver pour l’été, très loin de notre chère Normandie. Quelques clics nous permettent de nous inscrire, puis l’attente comme une préparation intérieure des cœurs. A l’approche de l’été, notre cheffe de permanence nous sollicite par messages et nous transmet quelques consignes et s’informe régulièrement du moral des troupes. A quelques jours du départ, les sacs sont prêts et l’excitation nous gagne. Les uns arrivent par leur propre moyen – vélo, voiture, car, train – tandis que d’autres débarquent aux côtés des malades par les lignes ferroviaires réservées.

L’installation au camp des jeunes et l’appropriation de ce nouveau lieu de vie sont rapides, moins qu’il n’en faut pour monter les tentes et repérer les blocs sanitaires, la cuisine et notre lieu de veillée, le tout promet confort et bonne ambiance. De plus, nous rencontrons d’autres jeunes : pelé soleil, espoir, sourire, et d’autres scouts venus campés en unité. Nos voisins n’auront de cesse de pimenter nos repas – bonne humeur garantie.

Cette année est un peu particulière pour l’accueil des pèlerins sur le sanctuaire… Les piscines sont fermées et remplacées par le symbolique “geste de l’eau”, souvenir du labeur de la jeune Soubirous à la grotte de Massabielle ; les brancardiers œuvrent de pair avec un hospitalier au service d’un pèlerin attitré. Dans l’ensemble, moins de personnes malades sont accueillis mais j’ai l’impression que la qualité de l’accompagnement est au rendez-vous. C’est aussi l’occasion de rencontrer ces malades personnellement tout au long de la semaine et vivre intensément avec elles ce pèlerinage. En résumé, des rencontres fortes se développent au cours du séjour, en témoignent les larmes partagées et les embrassades la veille du départ.

Point météo lourdais, il fait bon vivre près des Pyrénées, sauf lorsque la bruine s’installe dans la vallée ou pire selon moi, que le soleil entre dans la danse. Heureusement nous bénéficions d’un temps couvert et lumineux la plupart du temps.

Du relief, je porte à votre attention deux points remarquables. D’une part la belle côte qui relie le village des jeunes au sanctuaire, au choix par l’allée des hôtels ou le chemin de croix. D’autre part, les ponts qui mènent à l’une des quatre chapelles du sanctuaire. Autant d’occasions de mouiller la chemise, je vous laisse le soin de vous faire une idée par vous même !

Dans l’ensemble, une semaine dense rythmée par le service aux malades et ponctuée de prières et de temps fraternels, source de joie et d’apaisement. Quelques mots ne suffisent pas à retranscrire l’état d’esprit que nous partageons lors de notre dernière escapade dans les monts environnants. Nous sommes simplement ravis du temps donné, des amitiés nouées, et plein d’espérance pour l’avenir. 

Merci à tous, de notre aumônier à notre cheffe de permanence, en passant évidemment par les anciens qui nous rendent visite et les joyeux bénévoles de cette année. J’espère de tout cœur vous croiser bientôt ou mieux encore, l’été prochain en pays occitan.

Fraternel salut scout <3

Dylan